
Adansonia
47 (15) - Pages 285-298Le Jardin botanique de Bogotá, fondé en 1955 et nommé en l’honneur de José Celestino Mutis, a joué un rôle central dans la conservation de la flore andine et des páramos. Couvrant 19,5 hectares, le jardin abrite 34 collections vivantes classées en groupes systématiques, écosystémiques, thématiques et taxonomiques. Ces collections soutiennent la recherche scientifique, l’éducation et la conservation de la biodiversité, en mettant en valeur des espèces issues d’écosystèmes variés, comme les páramos, les zones subxérophiles, les forêts de nuages, les forêts andines et les zones humides. Elles soulignent également la conservation d’espèces comme dans les Magnoliaceae, les Lamiaceae et les Orchidaceae, en mettant l’accent sur les plantes menacées et endémiques. Les recherches incluent la propagation ex-situ d’espèces en danger, telles que Senecio carbonellii S. Díaz et Puya spp., et des études écologiques sur leurs habitats natifs. Des espaces comme l’Arboretum, le jardin des plantes médicinales et le jardin agroécologique démontrent des pratiques durables et éducatives. Le jardin projette d’enrichir ses collections en priorisant les espèces menacées et en développant de nouvelles expositions, telles que les Rubiaceae. La mission du Jardin s’aligne sur des stratégies de conservation nationales et internationales, renforçant son rôle comme centre de recherche, d’éducation et de patrimoine culturel. Avec 70 ans de réalisations, le Jardin botanique de Bogotá demeure un exemple significatif pour la biodiversité en Colombie.
Banques de germoplasme, conservation ex-situ, écosystèmes des Andes, espèces endémiques, propagation